L’opérateur de Nord Stream 2 a déclaré que la pression dans le pipeline, qui contenait du gaz scellé à l’intérieur bien qu’il ne soit jamais devenu opérationnel, est passée de 105 à 7 bars du jour au lendemain.
Le gazoduc, qui devait doubler le volume de gaz circulant de Saint-Pétersbourg sous la mer Baltique vers l’Allemagne, venait d’être achevé et rempli de 300 millions de mètres cubes de gaz lorsque l’Allemagne l’a annulé quelques jours avant l’invasion.
« Du jour au lendemain, le répartiteur d’atterrissage Nord Stream 2 a enregistré une chute rapide de la pression du gaz sur la ligne A du gazoduc Nord Stream 2 », a déclaré l’opérateur de Nord Stream 2 dans un communiqué.
« L’enquête est en cours. »
Les pays européens ont résisté aux appels russes pour autoriser le gazoduc Nord Stream 2 à fonctionner et ont accusé Moscou d’utiliser l’énergie comme une arme. La Russie nie l’avoir fait et accuse l’Occident des pénuries de gaz.
« Nous sommes actuellement en contact avec les autorités concernées afin de clarifier la situation. Nous n’avons toujours pas de clarté sur les causes et les faits exacts », a déclaré un communiqué du ministère allemand de l’Economie.
L’opérateur basé en Suisse, qui a été légalement liquidé, a déclaré avoir informé toutes les autorités compétentes de la fuite.
L’exportateur de gaz russe Gazprom a renvoyé des questions sur l’incident à l’opérateur Nord Stream 2.
La Russie a coupé l’approvisionnement en gaz de plusieurs pays et a également interrompu les flux via le gazoduc Nord Stream 1, accusant les sanctions occidentales d’entraver les opérations.
En septembre, le président Vladimir Poutine a réprimandé l’Occident pour avoir fermé Nord Stream 2.
La fuite de gaz de lundi s’est produite un jour avant le lancement solennel du Baltic Pipe transportant du gaz de la Norvège à la Pologne.
Le projet est une pièce maîtresse des efforts de Varsovie pour se diversifier du gaz russe. La Première ministre danoise Mette Frederiksen doit se rendre en Pologne mardi pour marquer l’occasion.
Nord Stream 2 était largement impopulaire parmi les législateurs danois et le pays a adopté en 2017 une loi lui permettant d’interdire au projet de traverser ses eaux territoriales pour des raisons de sécurité.
Mais Nord Stream 2 a ensuite modifié l’itinéraire initial pour le diriger à travers la zone économique exclusive du Danemark, où ce veto ne pouvait pas être appliqué.
Reuter
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